Les amendements de Jérémie Iordanoff pour ce dossier

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Par l'amendement n° 1363, nous proposons une nouvelle fois de repenser le rôle des préfectures dans la répression des atteintes à l'environnement. Le système dual existant de longue date qui permet l'exercice d'une sanction administrative en parallèle de la répression pénale pose en pratique plusieurs difficultés. Nous souhaitons étudier l'oppo...

Nous proposons de mieux reconnaître l'engagement des personnels de greffe en revalorisant leur statut et leur rémunération par leur intégration à la catégorie A. Les greffières et les greffiers sont en effet de plus en plus diplômés. Techniciens de la procédure, ils authentifient les actes juridictionnels, exercent des fonctions d'assistance d...

Nous avons bien compris que le recrutement dépend des capacités des écoles : toujours est-il qu'il ne répond pas aux besoins recensés par les chefs de juridiction. Selon les premiers référentiels d'activités établis par le groupe de travail de la direction des services judiciaires consacré à la charge de travail des magistrats, il manquerait 5 ...

Je sais que nous avons déjà évoqué le sujet, mais nous n'avons pas eu toutes les réponses que nous attendions. Le chiffre de 1 500 magistrats supplémentaires tient-il compte des départs en retraite ?

Très bien ; merci pour la réponse. Quant à l'amendement n° 1308, il vise à rétablir la rédaction du Sénat et à conserver le ratio actuel de 1,2 greffier pour 1 magistrat. Pourquoi en effet faudrait-il changer ce ratio ? Enfin, le rapport d'information des sénatrices Marie Mercier et Laurence Harribey sur l'évaluation des services pénitentiaire...

Ce texte ne permet pas au Parlement de déterminer avec précision la ventilation des recrutements annoncés. Nous sommes censés discuter d'un projet de loi de programmation budgétaire et c'est une feuille blanche qui nous est présentée. L'étude d'impact ne comporte pas davantage de précisions, ce que le Conseil d'État a déploré. Déjà, en 2018, la...

Vous partez du constat suivant : il y a une pénurie de candidats au concours. Et votre solution, étonnamment, consiste à créer des postes d'adjoint contractuel. Il y a quelque chose qui ne va pas ! La question fondamentale qui se pose à nous, c'est celle de l'attractivité du métier, donc des conditions de travail. On le sait, c'est un travail q...

Il s'agit d'un amendement de repli par rapport à celui qui a été présenté il y a quelques minutes par M. Saulignac. Il vise à donner une information spécifique aux mineurs sur le déclenchement de l'enregistrement. Les modalités d'application seraient bien sûr précisées par le décret pris en Conseil d'État après consultation de la Cnil. Nous n...

Cet amendement vise à préciser les conditions d'accès aux enregistrements. L'alinéa 16 prévoit que « les personnels auxquels les caméras sont confiées ne peuvent avoir un accès direct aux enregistrements auxquels ils procèdent […] », et il est ici proposé de supprimer le mot « direct », dès lors qu'on souhaite que la personne qui filme ne puiss...

Nous proposons de supprimer la seconde phrase de l'alinéa 16 parce que celle-ci prévoit des exceptions à l'interdiction de l'accès direct qui nous paraissent trop nombreuses. De toute façon, les enregistrements doivent être consultables et donc ne pas pouvoir être retravaillés.

L'alinéa 18 dispose : « Les caméras sont équipées de dispositifs techniques permettant de garantir l'intégrité des enregistrements jusqu'à leur effacement et la traçabilité des consultations lorsqu'il y est procédé dans le cadre de l'intervention. » Nous proposons de supprimer la fin de la phrase, « lorsqu'il y est procédé dans le cadre de l'in...

À l'inverse des amendements précédents, il tend à aligner la durée de conservation des données enregistrées sur le régime de droit commun applicable à la vidéosurveillance, en ramenant la durée maximale à un mois contre trois dans la rédaction actuelle.

Mes arguments sont les mêmes. Le JLD a un statut particulier : il est plus indépendant que les autres,…

…car il n'est pas nommé par le chef de juridiction. Or le contentieux des étrangers et celui de l'hospitalisation sous contrainte ne sont pas des contentieux comme les autres, dans la mesure où ils ont trait à la liberté d'aller et venir. Nous avons bien compris que le nombre de recours augmente, mais plutôt que de transférer ces compétences à...

La constitution d'une équipe autour du JLD est en effet indispensable. Cela étant, pour revenir à ce qu'a déclaré le ministre, s'il existe un statut du JLD depuis 2016 et si son affectation ne dépend pas du chef de juridiction, ce n'est pas pour rien. Il ne s'agit pas de dénigrer les magistrats, mais si le JLD a un statut particulier, c'est par...

Cet amendement de repli vise à maintenir le contentieux des étrangers dans le giron du juge des libertés et de la détention. Nous considérons en effet que c'est un contentieux politiquement sensible. Il ne s'agit pas de voir des complots partout, mais si le nombre d'affaires augmente en volume, elles seront pour partie déléguées à d'autres juge...

Vous prévoyez de décharger le juge de sa compétence en matière de saisie des rémunérations pour la transférer au commissaire de justice. Cette mesure gestionnaire risque d'aggraver les situations de surendettement car elle peut entraîner de lourdes difficultés financières pour des personnes se trouvant dans des situations le plus souvent précai...

C'est un amendement de repli. Si vous n'acceptez pas que le juge reste maître de la procédure, acceptez au moins que son intervention a posteriori soit digne de ce nom. Il doit pouvoir contrôler d'office la validité du titre exécutoire – l'alinéa 32 du présent article prévoit simplement un tel contrôle pour le montant des frais d'exécuti...

L'amendement n° 1344 est un amendement de repli inspiré du travail de notre collègue sénateur Guy Benarroche. Il propose une évaluation spécifique de l'expérimentation du TAE dans le monde agricole, qui associerait des représentants des syndicats agricoles représentatifs et d'associations d'aide aux agriculteurs. Les syndicats agricoles soulève...

Depuis 2021, les détenus peuvent faire valoir leur droit à des conditions dignes de détention, mais le dispositif de recours est très insuffisant : il ne prévoit que des solutions ponctuelles et individuelles, qui ne répondent pas aux problèmes structurels dont nous avons déjà parlé. Ce dispositif a cependant le mérite d'exister. Malheureusemen...